J’avais toujours imaginé les paysages d’Afrique, desséchés et brulés par le soleil avec des couleurs orange, marron et jaune.
La première étape de notre expédition autour de Zim m’a beaucoup étonnée. Nous sommes arrivés dans le Parc Naturel de Nyanga à la frontière du Mozambique et nous y avons trouvé un vert d’hiver surprenant. Ce paysage aurait pu aussi bien se trouver quelque part dans les Alpes ou en Suisse…enfin, je vous l’accorde, sans les palmiers.
L’endroit y est très paisible, un peu comme l’ambiance d’une cure thermale avec un hôtel très mignon, une décoration à l’anglaise, un Pub qui va avec et des truites à tomber par terre. Sans oublier le Golf…certainement le sport national au Zimbabwe, enfin, pour le « gratin ».
Il est dit que le feu de cheminée à l’entrée ne s’est jamais éteint depuis 50 ans, date de l’ouverture…ça a beaucoup intrigué les enfants.
Cette région est surnommée « Little England » parce qu’il y pleut souvent et qu’il y fait frais,
c’est donc une destination vacances fortement appréciée par nos amis natifs de l’île britannique (sans cynisme !).
Mais nous, nous avons eu de la chance, le deuxième jour était très ensoleillé. Maxine et Oliver ont fait une balade à cheval dans les montagnes et sont revenus avec de beaux coups de soleil…les premiers. C’est donc à partir de ce moment que j’ai commencé à chercher de la crème solaire et de l’après-soleil…en vain!
vendredi 15 janvier 2010
lundi 11 janvier 2010
L’histoire d’un village
Aujourd’hui, je vais vous raconter la vie étrange qu’ont ces villageois sur les hauteurs de Kariba.
Avant de se retrouver en plein cœur de ce village, avant de parler avec ses habitants, on imaginerait même pas ce qu’il s’y passe, tellement le lieu est tranquille.
On y apprend que les animaux sauvages sont les maîtres des lieux et rythment la vie des humains. La nature, ici, n’a jamais cessé d’avoir le dessus et c’est la nuit qu’elle devient la plus dangereuse.
La journée, on y rencontre des zèbres, tout simplement comme ça. Ils se promènent par ci par là, sans avoir l’air de se préoccuper des voitures qui passent, des gens qui marchent, des enfants qui jouent.
Les babouins sont très nombreux et ils sont partout, sur les chemins, sur les toits, dans les jardins. Ils sont le plus gros problème de ces villageois car ils volent, saccagent et essaient sans cesse de rentrer dans les maisons. Impossible d’y remédier, ils sont chez eux partout.
Dès que la nuit tombe, il n’y a plus personne dehors, tout le monde s’enferme chez soi et pour cause. Avant minuit, les léopards descendent du Bush pour aller boire au lac, ils traversent donc ce village qui est sur leur passage. Vers deux heures du matin et jusqu’à l’aube, c’est au tour des lions de prendre le même chemin…
Pour nous, leur vie est incroyable. Pour ces villageois, c’est tout à fait normal, ils ont toujours vécu comme ça…et ils continueront.
Avant de se retrouver en plein cœur de ce village, avant de parler avec ses habitants, on imaginerait même pas ce qu’il s’y passe, tellement le lieu est tranquille.
On y apprend que les animaux sauvages sont les maîtres des lieux et rythment la vie des humains. La nature, ici, n’a jamais cessé d’avoir le dessus et c’est la nuit qu’elle devient la plus dangereuse.
La journée, on y rencontre des zèbres, tout simplement comme ça. Ils se promènent par ci par là, sans avoir l’air de se préoccuper des voitures qui passent, des gens qui marchent, des enfants qui jouent.
Les babouins sont très nombreux et ils sont partout, sur les chemins, sur les toits, dans les jardins. Ils sont le plus gros problème de ces villageois car ils volent, saccagent et essaient sans cesse de rentrer dans les maisons. Impossible d’y remédier, ils sont chez eux partout.
Dès que la nuit tombe, il n’y a plus personne dehors, tout le monde s’enferme chez soi et pour cause. Avant minuit, les léopards descendent du Bush pour aller boire au lac, ils traversent donc ce village qui est sur leur passage. Vers deux heures du matin et jusqu’à l’aube, c’est au tour des lions de prendre le même chemin…
Pour nous, leur vie est incroyable. Pour ces villageois, c’est tout à fait normal, ils ont toujours vécu comme ça…et ils continueront.
samedi 9 janvier 2010
Un regard sur Harare
Du haut de mon douzième étage, je regarde cette Capitale. Est-ce que cette ville est vraiment au ralenti ou est-ce le reste du monde qui a avancé trop vite ? J’ai déjà ressenti ça une fois à Manama, mais nulle part ailleurs.
Je vois des choses drôles, étonnantes, et d’autres beaucoup moins.
Les voitures passent. La plupart roulent encore, mais je me demande bien comment. Chez nous, même les casses n’en voudraient pas. Je retrouve avec amusement toutes les anciennes voitures françaises qui n’existent plus...ou qui sont même devenues collection. C’est dire, elle pourraient maintenant faire le chemin inverse, rentrer chez elles et être célèbres.
Tiens, y en a une qui vient de passer. Elle fait un bruit atroce…normal, son conducteur persiste à rouler avec une roue crevée !!!
Une autre se fait remarquer, le pot d’échappement n’est pas percé…il n’existe même plus, et son propriétaire n’y fera rien.
Les gens ne se retournent même plus. Le bruit n’étonne personne. C’est tellement commun, normal.
Il a plu énormément cette nuit, les flaques d’eau boueuses sont partout, des passants font de grands tours pour les éviter. Des enfants jouent à sauter dedans, pieds-nus. Savent-ils que le choléra s’attrape comme ça ?
Au loin, des policiers font du Stop. Je m’amuse d’imaginer nos bleus en faire autant.
Il fait très chaud et les parapluies de couleurs vives sont dans toutes les mains pour se protéger du soleil. Plus tard dans la journée, il se mettra à pleuvoir, les parapluies serviront encore. Et ceux qui n’en ont pas se mettront leur bonnet de douche sur la tête ou à défaut, un sac plastique.
Je m’étonne des tas de trucs incroyables que les femmes sont capables de porter sur leur tête.
Une vient de passer avec un seau, une autre avec une valise, les bras chargés de sacs et un bébé attaché à son dos par une serviette.
Les voiture ne passent plus, une fanfare défile sur la route, des musiciens, des gens qui chantent. C’est sympa et joyeux.
Je quitte la fenêtre, j’allume la télé. Le film se passe à New York. Je change de décor…
Je vois des choses drôles, étonnantes, et d’autres beaucoup moins.
Les voitures passent. La plupart roulent encore, mais je me demande bien comment. Chez nous, même les casses n’en voudraient pas. Je retrouve avec amusement toutes les anciennes voitures françaises qui n’existent plus...ou qui sont même devenues collection. C’est dire, elle pourraient maintenant faire le chemin inverse, rentrer chez elles et être célèbres.
Tiens, y en a une qui vient de passer. Elle fait un bruit atroce…normal, son conducteur persiste à rouler avec une roue crevée !!!
Une autre se fait remarquer, le pot d’échappement n’est pas percé…il n’existe même plus, et son propriétaire n’y fera rien.
Les gens ne se retournent même plus. Le bruit n’étonne personne. C’est tellement commun, normal.
Il a plu énormément cette nuit, les flaques d’eau boueuses sont partout, des passants font de grands tours pour les éviter. Des enfants jouent à sauter dedans, pieds-nus. Savent-ils que le choléra s’attrape comme ça ?
Au loin, des policiers font du Stop. Je m’amuse d’imaginer nos bleus en faire autant.
Il fait très chaud et les parapluies de couleurs vives sont dans toutes les mains pour se protéger du soleil. Plus tard dans la journée, il se mettra à pleuvoir, les parapluies serviront encore. Et ceux qui n’en ont pas se mettront leur bonnet de douche sur la tête ou à défaut, un sac plastique.
Je m’étonne des tas de trucs incroyables que les femmes sont capables de porter sur leur tête.
Une vient de passer avec un seau, une autre avec une valise, les bras chargés de sacs et un bébé attaché à son dos par une serviette.
Les voiture ne passent plus, une fanfare défile sur la route, des musiciens, des gens qui chantent. C’est sympa et joyeux.
Je quitte la fenêtre, j’allume la télé. Le film se passe à New York. Je change de décor…
mercredi 6 janvier 2010
L’électricité et l’essence
Le pays entier vit au rythme des coupures d’électricité. Cela dépend des régions mais elles arrivent plusieurs fois dans la journée et durent souvent plusieurs heures, voire une journée entière. Pour y remédier, il faut avoir un générateur qui coûte au minimum 1000 dollars…autant vous dire que beaucoup de gens ici vivent leurs soirées à la bougie. La plupart des endroits publics, Hôtels, Centre Commerciaux sont équipés mais il arrive encore très souvent de faire ses courses ou de manger dans la pénombre. C’est différent !!!
Les générateurs couvrent au minimum les éclairages et prises, après cela dépend des modèles pour la télévision et la climatisation.
Le problème ne s’arrête pas là. Pour faire marcher le générateur, il faut de l’essence. Maintenant nous en trouvons assez facilement mais ce n’était pas le cas il y a encore quelques mois.
Il y a encore quelques stations qui sont fermées ou qui sont vidées rapidement et là il faut attendre la prochaine livraison…qui arrivera…quand elle arrivera !!!. C’est pour cette raison qu’à chaque fois que nous partons en expédition, nous remplissons la voiture jusqu’à la dernière goutte (la voiture est secouée, nous également, de façon impressionnante par les garagistes !!!) et que nous avons toujours des bidons dans le coffre. Tomber en panne d’essence en plein Bush ou à deux heures de la prochaine ville n’est vraiment pas conseillé …
A la raison de ces coupures d’électricité, j’ai entendu deux versions. A savoir qu’ici pour quoi que ce soit il y en a toujours deux, l’officielle et la non-officielle…
La première version est que les centrales du pays sont anciennes et qu’elles ont besoin de couper pour se préserver. Il y a donc dans le journal les horaires des coupures…mais cela ne correspond pas du tout !!!
La deuxième version c’est que le pays ne peut pas fournir assez d’électricité. Il est donc approvisionné par les pays frontaliers. Et quand il ne paye pas ses factures…l’approvisionnement s’arrête.
Depuis que nous sommes arrivés, nous vivons dans les hôtels, nous suivons donc le mouvement…mais vous verrons certainement d’un autre œil ce manque d’électricité, dès que nous serons installés.
Les générateurs couvrent au minimum les éclairages et prises, après cela dépend des modèles pour la télévision et la climatisation.
Le problème ne s’arrête pas là. Pour faire marcher le générateur, il faut de l’essence. Maintenant nous en trouvons assez facilement mais ce n’était pas le cas il y a encore quelques mois.
Il y a encore quelques stations qui sont fermées ou qui sont vidées rapidement et là il faut attendre la prochaine livraison…qui arrivera…quand elle arrivera !!!. C’est pour cette raison qu’à chaque fois que nous partons en expédition, nous remplissons la voiture jusqu’à la dernière goutte (la voiture est secouée, nous également, de façon impressionnante par les garagistes !!!) et que nous avons toujours des bidons dans le coffre. Tomber en panne d’essence en plein Bush ou à deux heures de la prochaine ville n’est vraiment pas conseillé …
A la raison de ces coupures d’électricité, j’ai entendu deux versions. A savoir qu’ici pour quoi que ce soit il y en a toujours deux, l’officielle et la non-officielle…
La première version est que les centrales du pays sont anciennes et qu’elles ont besoin de couper pour se préserver. Il y a donc dans le journal les horaires des coupures…mais cela ne correspond pas du tout !!!
La deuxième version c’est que le pays ne peut pas fournir assez d’électricité. Il est donc approvisionné par les pays frontaliers. Et quand il ne paye pas ses factures…l’approvisionnement s’arrête.
Depuis que nous sommes arrivés, nous vivons dans les hôtels, nous suivons donc le mouvement…mais vous verrons certainement d’un autre œil ce manque d’électricité, dès que nous serons installés.
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