J’ai tellement d’histoires à vous raconter sur nos expéditions à travers le Zimbabwe que certains articles, dont celui là, seront forcément différés ou écrits depuis bien longtemps.
Pour vous remettre dans le temps (si vous me suivez bien…), nous avons fait cette escale avant d’arriver aux Chutes Victoria.
Nous avons quitté Bulawayo il y a déjà quatre heures et les derniers 80 kilomètres qu’il nous reste pour arriver à Hwange sont à travers un Parc Naturel. La route se transforme en chemin de terre battue. A l’entrée, une pancarte avertit qu’il ne vaut mieux pas sortir de la voiture au risque de se retrouver face à face avec un animal sauvage. Nous ne ferons donc pas d’arrêt pipi, même si les enfants le réclame.
Une heure et demi plus tard, nous arrivons dans un charmant Resort. Le ciel est couvert mais il fait très chaud, et surtout, le petit dej’ est loin, nous avons très faim.
Nous sommes à quelques jours de Noël et pour l’occasion un groupe de musiciens anime la terrasse extérieure. Ils chantent du Beatles, je suis comblée. C’est pas que je n’aime pas la musique locale mais bon, ça va bien un moment !!! Je me retrouve dans cette musique que je connais bien et le lieu en est embelli comme par enchantement. Sydnie et Maxine passeront tout le déjeuner en compagnie du groupe, à chanter et à danser.
A quelques mètres de nous, il y a un plan d’eau où les animaux sauvages viennent boire. C’est pour cette attraction naturelle que les touristes viennent dans ce hôtel. Enfin, pas si naturelle que ça. J’apprends en effet que les autres plans d’eau du Parc sont salés pour que les animaux soient obligés de venir à celui-ci.
Au cours de la journée, nous aurons la chance d’y voir des antilopes, des buffles africains, des zèbres, un rhinocéros et en soirée, un énorme troupeau d’éléphants. Pour ces derniers, la lumière n’était pas suffisante, j’étais très frustrée de ne pas pouvoir m’éclater à les photographier.
Les lions ne sont pas venus boire ce soir là, dommage !
Un employé nous raconte qu’un matin de bonne heure, il s’est retrouvé né à né avec l’un d’entres eux qui avait réussi à rentrer dans le Resort…c’est rassurant !!! J’adore ce genre d’histoire …mais pas quand j’y suis !!!
J’ai fait la connaissance avec des horribles, répugnants, énormes espèces de cafards volants. Il y en avait partout, une vraie infection. Un insecte assez « stupide » qui, quand il se retrouve sur le dos ne pourra jamais se retourner et finira dans cette position.
C’est le premier endroit du pays où nous devons nous protéger sérieusement contre la Malaria, chez nous on l’appelle le Paludisme. Le jour, il faut donc se tartiner de crème solaire (c’est aussi là que j’en ai enfin trouvée…) et le soir, répéter la même application avec le répulsif à moustiques. Pour dire, on a la peau bien hydratée en Afrique !!!
Nos chambres sont quelque peu effrayantes. Les portes vitrées ne ferment plus et il y a de gros trous dans la boiserie vers l’extérieur. Les termites y font apparemment de grands festins depuis un bail. Nous bouchons les trous et bloquons les portes comme nous pouvons pour que les serpents ou autre animal sauvage ne puissent nous rendre visite dans la nuit. Un serpent a été signalé un peu plus tôt dans une chambre voisine…humm !!!
La nuit, nous laissons la climatisation fonctionner, car d’une part on étouffe de chaleur, d’autre part les moustiques n’aiment pas le frais. Ces engins sont vieux et font un boucan de tonnerre, il faut vraiment être très fatigué pour réussir à s’endormir.
C’est aussi là-bas que nous avons dormi pour la première fois sous les moustiquaires, ça a beaucoup amusé les enfants, nous, un peu moins…c’est vraiment pas pratique, surtout quand elles ne sont pas centrées !!!
Inutile de vous dire que cette nuit ne fut pas la meilleure de notre voyage, surtout si j’ajoute que ça grouillait dehors de je ne sais quoi et que les bruits n’étaient vraiment pas rassurants. Mais avec du recul…c’est plutôt marrant …c’est l’Afrique !!!
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